Comme une première rencontre • Tajah

Messages : 119 Date d'inscription : 19/04/2013

Something Beautiful

L'été arrivait à grands pas en Nouvelle-Orléans, Tatia pouvait le sentir. Dans ses souvenirs, elle se rappelait comme s'il s'agissait de l'année précédente, à quel point elle aimait le soleil, les promenades en forêt et dans les prés, aux premières chaleurs. Elle s'en amusait toujours, courir dans les champs, sa robe flottant dans le vent, monter aux arbres, se poser dans le soleil, marcher des heures durant, profiter juste un peu de la solitude. Et actuellement, alors que la jeune femme était coincée dans cette ville, alors qu'elle n'avait toujours connu que villages, elle ressentit le besoin de retrouver cette partie de son passé. C'est pourquoi elle attrapa un short en toile, un top et des baskets achetés quelques jours plus tôt, et qu'elle se mit en tête de trouver des paysages. De magnifiques paysages, qui lui rappelleraient la nature de sa vie d'antan, sa légèreté. Bien évidemment, elle n'était pas sur sa terre natale, mais était-ce réellement important, en fin de compte?

La Petrova était donc sortie, sans rien sur elle qui lui rappelle qu'elle ne vivait plus dans le monde où elle était née, mais dans un monde bien trop différent pour que l'acclimatation soit simple, et se mit à marcher. Elle marcha longtemps, parfois même débouchant sur des impasses, mais toujours dans une aire semblant habitée. Elle était sur le point de changer d'avis et de rentrer bredouille de sa sortie lorsqu'elle finit par dépasser un bâtiment avec l'enseigne "Gare" ( bien qu'elle n'en soit pas sûre, n'étant pas encore à cent pour cent à l'aise avec l'écriture moderne). Tatia n'avait clairement aucune idée de ce que ce mot signifiait, mais elle s'en fichait: elle voyait derrière le bâtiment une grande étendue d'herbes hautes, qui ressemblait vaguement à des champs. Le sourire aux lèvres, la brune fut vite arrivée sur ce qui semblait être un chemin en... Fer?

"Drôle de façon de signaler le chemin..."

Les humains modernes n'arrêtaient certes pas de la surprendre, mais elle ne voulait en aucun cas y penser maintenant. Alors elle se mit à arpenter ce chemin, bien au milieu, passant de planche en planche, prenant cela comme un jeu. Bien que l'activité ne semblât pas passionnante pour un sou, elle y trouvait son bonheur, bien loin de tous les outils technologiques et les nouvelles inventions. Aussi, elle passa comme ça environ une demi-heure, la tête vidée de toutes les questions qui lui passaient d'ordinaire par la tête, comme savoir si elle finirait réellement par se faire à la vie d'une citadine du vingt-et-unième siècle.

Puis elle l'entendit. Un bruit affolant, horrible, qui lui fit se boucher les oreilles et se recroqueviller sur elle-même. L'enfer était désormais autour d'elle, mais elle trouva quand même, dans son effroi, le courage de se retourner, ses yeux s'écarquillant. Un monstre de fer. Un réel monstre de fer. Celui-là aussi, sans doute créé par l'homme, et qui fonçait droit sur elle. Figée, Tatia ne pouvait pas bouger un seul muscle, alors qu'elle aurait tout donné pour pouvoir courir sur le côté. Elle voyait approcher la mort, encore une fois, alors qu'elle venait à peine de regoûter au plaisir de vivre.

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Messages : 70 Date d'inscription : 26/04/2013

Comme une première rencontre

Ce changement de ville était assez déstabilisant, j'étais quelqu'un qui c'était pourtant toujours habitué très vite et très bien au changement. Seulement la ce n'était pas une époque différente c'était juste le lieu qui me perturbait. J'avais apprit à connaitre cette petite ville de Mystic Falls par cœur et il s'y était passé un tas d’évènements marquant. La mort de mon frère récemment, Finn. Entrainant sa bien aimé et bien d'autre avec lui. Celle de ma mère bien qu'elle ne nous ai voulut que du mal ça restait notre mère. Tant de choses, de rencontres et de souvenirs restaient là-bas alors que nous n'y étions plus. Oui j'étais quelque peu nostalgique, ce petit coin tranquille me manquait mais la fuite avait été nécessaire, c'était même je dirais, la chose la plus raisonnable que nous pouvions faire. Je marchais dans les hautes herbes perdu dans mes pensées et celle ci m'emmenaient d'ailleurs un peu trop loin, à un tel point que j'en repensais à cette époque plus que révolue ou nous pouvions encore être malade et ou notre famille était complète. En parlant de famille je m'étais encore pris la tête avec Klaus, c'était d'ailleurs la raison de mon escapade. C'était une tête de mule finit il n'y avait pas à dire et cela n'était malheureusement pas tout neuf, non c'était même loin de l'être. J'avais besoin d'évacuer, de prendre l'air. Mes parents morts j'étais devenus le plus vieux vampire du monde et le plus vieux vivant après Silas, car j'étais en effet l'ainé de Klaus mais son impulsivité ne l'empêchait pas de tenter de planté une dague dans mon cœur dès que je devenais trop dérangeant à son goût. Cependant il allait falloir qu'il comprenne que je n'étais pas un de ses hybrides et qu'il n'avait aucun ordre à me donner tout comme aucun pouvoir sur moi. Hybride ou pas je restais son grand frère et il avait tendance à l'oublier bien trop rapidement. Je respirais un peu l'air frais, profitant de ce moment de tranquillité et de calme... Calme qui fut de court instant étant donné qu'un train choisit ce moment pour passer. Je n'étais pas loin des rails et j'allais avoir droit à une grande bouffé d'air frais vu sa vitesse, ainsi qu'un mal d'oreille insupportable vu ma capacité surdévelloppée au niveau de l'ouïe. Et ce fut d'ailleurs grâce à cette capacité que j'entendis un cœur battre à tout rompre et une respiration complètement paniquée. En tournant la tête je vis Elena sur les rails qui ne bougeait pas alors que le train lui fonçait dessus. Je ne comprenais pas ce qu'elle faisait mais je ne pris pas le temps de réfléchir et fonçait également sur elle à vitesse vampirique et donc plus rapidement que le train. Je l'attrapais au passage et m'arrêtais plus loin dans l'herbe pour la lâcher et la regarder. J'étais plutôt agacé et ça se voyait à mon expression. "Le train ne pouvait pas s'arrêter et vous le saviez très bien, est ce que vous chercher à mettre fin à votre vie une fois de plus ?" Certes ce n'étais pas à moi de la sermonner mais si je devais le faire pour éviter d'avoir ce genre de surprise la prochaine fois que j'allais me balader pour me vider l'esprit je le ferais.

Messages : 119 Date d'inscription : 19/04/2013

Something Beautiful

La vie était fragile. Tatia le savait, elle l'avait bien compris depuis le temps. Depuis sa première mort. A l'époque, elle pensait que rien ne pourrait lui arriver de nuisible. Elle vivait une vie simple, saine. Elle était courtisée par deux hommes, avait un enfant dont elle s'occupait, quand il n'était avec personne d'autre, et rien de mal ne lui arrivait réellement. Jusqu'au jour fatidique où les dieux décidèrent que sa vie devait se finir, pour le bien d'un rituel dont elle n'avait que très mal compris les règles et les enjeux, mais qui impliquait, ironiquement, les deux hommes qu'elle aimait à l'époque. Depuis qu'elle était revenue d'entre les morts, pour des raisons qu'elle ne saisissait pas très bien non plus, la jeune femme avait risqué la mort une bonne dizaine de fois, du moins, elle le jugeait ainsi. Elle avait failli être renversée par une voiture, un écran suspect s'était mis à lui parler, alors qu'elle ne comprenait pas par quelle magie cela pouvait être possible, et maintenant, un immense monstre lui fonçait dessus.
Le seul moment où elle ne s'était pas sentie en danger, paradoxalement, depuis qu'elle était revenue en ville, était le moment qu'elle avait passé dans un foyer pour animaux. Elle ne savait pourquoi elle y était entrée, mais ne l'avait pas vraiment regrettée, malgré les aboiements féroces des chiens, elle ne s'était jamais sentie à sa place. Alors avant de mourir à nouveau, elle n'avait qu'un voeu qu'elle voulait se voir réalisé: elle voulait monter sur un cheval. Au moins une fois. Galoper dans un champs, elle ne savait trop, elle voulait avoir ce sentiment de liberté qu'elle chérissait tant à l'époque. Et pourtant, elle allait mourir, sans avoir profité des bons côtés que la vie nouvelle lui offrait.
Tatia n'avait jamais tenu à la vie autant qu'en ce jour précis. Et elle fut sauvée. Elle ne vit pas qui la tira d'affaire, du moins pas tout de suite, elle se sentie juste transportée sur le côté, bien en vie, son coeur battant la chamade. S'éloignant de quelques pas de son sauveur, elle garda la tête baissée, le temps de se remettre de ses émotions. Elle sentit l'immense bête, tout en longueur, passer non loin de sa position, et lorsqu'il se fut éloigné, l'homme parla. Son ton lui fit froncer les sourcils. Apparemment, dans cette ville, tout le monde la prenait pour ce qu'elle n'était pas. Elle lui répondit avec fougue, tout en relevant la tête.

"Quoi? Non je ne le savais pas. Je ne cherche pas à ... Mourir."

La fin de sa phrase se perdit lorsqu'elle vit qui lui parlait. Malgré tous les changements opérés sur son allure, Tatia n'en douta pas une seconde. Elijah. Elle se trouvait en face d'Elijah. Mais ce n'était pas possible, il vivait voilà mille ans, il ne pouvait décemment se trouvait en face d'elle à ce moment-là... A moins ce qu'elle soit vraiment morte. Et que dans les cieux, notre âme tombe sur ce qui lui est le plus cher. Mais ce n'était pas possible, elle n'en avait pas souvenir la première fois. Ou alors elle n'était pas totalement morte, dans un état critique, sur le bord. Tant de suppositions folles qui ne laissaient pas le choix à la vérité. Regardant dans les yeux son ancien amour, elle avala sa salive.

"Elijah..."

Rien que ce nom signifiait tellement de choses pour elle, alors qu'il ne devait même plus avoir le moindre souvenir de ce qu'elle avait été. Un millier d'années, et il était en face d'elle, à la réprimander pour quelque chose qu'elle ne comprenait pas. Pourquoi mettre fin à ses jours "une fois de plus" ? La première fois, elle ne l'avait pas choisi, qu'elle sache.

"Comment ... Qu'est-ce que vous faites ici?"

Tatia hésita à poursuivre. "Vous devriez être mort." n'était pas vraiment la meilleure façon de remercier son sauveur. Il était peut-être revenu de la même façon qu'elle, même si elle n'en comprenait pas vraiment les fondements. Son regard exprimait toute l'incompréhension et, paradoxalement, le soulagement qu'elle ressentait à ce moment. Elle espérai juste qu'il lui donne des explications qu'il la rassure sur ce qu'il se passait.

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Messages : 70 Date d'inscription : 26/04/2013

Comme une première rencontre

Qui aurait crus qu'en voulant prendre un peu l'air j'allais tomber sur Elena complètement paralysée devant un train qui lui fonçait dessus. Au final heureusement que j'étais sortis sinon en ce moment précis je crains que toute vie aurait définitivement quitté son corps. Elena état déjà morte à plusieurs reprises mais la pour moi ça ressemblait clairement à une tentative de suicide, oui à mon avis ce n'était pas pour tester un sortilège de résurrection. On m'avait déjà parlé du penchant martyre d'Elena et j'avais également put le constater de moi même, j'en avais même joué mais je ne vois pas qui elel aurait pus sauver en sacrifiant sa vie si précieuse aux yeux de tant de personnes, sous un train. J'avais parfois vraiment du mal à comprendre la logique de la jeune Gilbert. "Quoi? Non je ne le savais pas. Je ne cherche pas à ... Mourir." Je la sentis plus hésitante à la fin de sa phrase, au moment où elle avait relevé la tête vers moi en fait. Quoi qu'hésitante n'était pas le mot approprié, disons plutôt que ça voix c'était comme perdue, effacée petit à petit, doucement et non brutalement si bien que j'avais quand même put entendre la dernière syllabe. Elle semblait sincère, comme à chaque fois qu'elle parlait mais j'étais bien placé pour savoir qu'elle ne l'était pas tout le temps. "S'il vous plait je veux bien croire au jeu de la fille naïve mais seulement quand vous êtes crédible, vous étiez immobile devant un train et vous voulez me faire croire que vous pensiez y survivre ? Vous n'êtes pas immortelle il faudrait peut-être que vous le compreniez." Tout au long de cette longue tirade pas très délicate certes mais véritable j'étais resté sur mon habituel ton calme. M'énerver ne résoudrait en rien la situation, le jeune Gilbert semblait déjà assez perturbée comme ça, ça n'était pas la peine d'en rajouter. Elle me dévisageait d'une façon que je ne lui connaissais pas, avait-elle tous ses esprits au moins ? "Elijah..." Je fronçait des sourcils "Que vous arrive-t-il Elena, j'ai l'impression que vous ne me reconnaissez plus" L'avait on hypnotiser ? Pour ça il aurait fallut que ça soit un membre de ma famille qui l'ai fait. "Comment ... Qu'est-ce que vous faites ici?" J'étais en train de me rendre compte d'une chose que j'avais complètement oublié. Quel sot je faisais ! Elena à dernière nouvelle avait fait taire son humanité, elle n'aurait jamais voulut se suicide. Peut-être m'avait-elle juste entendus arrivé et que tout ceci n'était qu'un leur, ou encore peut-être avais-je affaire à Katerina ? Dans les deux cas je m'étais fais avoir non ? Si. Pourtant je restais sur mes positions. C'était la première fois que je me trouvais incapable de dire si c’était l'une ou l'autre des deux Petrova. La question serait plutôt qu'est ce que vous faite ici ?" Non seulement que faisait-elle devant ce train et que faisait-elle à la Nouvelle Orléan ?

Messages : 119 Date d'inscription : 19/04/2013

Something Beautiful

L'incompréhension. Le sentiment, bien trop fort, de ne saisir dans leur entièreté seulement la moitié des informations et de ce qu'elle devait comprendre. Malgré son ton calme, elle pouvait percevoir la colère chez Elijah comme si elle avait fait quelque chose de mal. Bien entendu, elle se doutait que s'il avait dû la sauver, c'était parce qu'elle avait fait une erreur quelque part, mais elle avait des antécédents qui pouvaient clairement expliquer la raison pour laquelle elle était restée immobile devant un engin dont elle n'aurait jamais pu imaginer l'existence. Bien entendu, elle avait pu voir l'évolution des humains, rien qu'avec tout ce qu'elle avait chez elle. Des objets parfois pratiques, parfois inutiles, qui l'intéressaient pour la plupart tellement qu'elle passait ses journées à les observer pour en comprendre toutes les subtilités. Mais évoluer à ce point là? Mille ans ne semblait pas assez pour de telles choses. Mille ans ne semblait jamais assez.
Bien que d'un naturel effacé et plutôt gentil, Tatia tiqua à la dernière phrase de l'Originel. Bien entendu qu'elle était au courant de sa non-immortalité, sinon elle ne serait pas morte une première fois. Après tout, dans ses souvenirs, la seule responsable de sa mort était la mère des deux hommes qui lui faisaient la cour, autrement dit, la mère de Niklaus et d'Elijah.

"Ne vous en faites pas, je crois avoir compris que ma vie ne tenait qu'à un fil la première fois que je suis morte."

Bien qu'elle ne lui en veuille pas pour sa mort proprement dite, le fait qu'il l'ait oubliée la blessa, sans qu'elle ne le montra toutefois assez. Il semblait avoir oublié comment elle avait été perdue. Il ne semblait même pas étonné de la voir, c'en devenait réellement étrange. Même si au fond, elle ne s'en étonna que très peu, la ville entière semblant l'avoir rebaptisée Elena, et une copie conforme d'elle-même en plus dévergondée se promenant sous le doux nom de Katherine. Ce monde était beaucoup plus inconnu pour elle que ce qu'elle avait pensé en premier lieu. Lorsqu'Elijah renchérit, encore une fois, la jeune Petrova perdit son calme. Elle avait toujours été d'un naturel brûlant, bien qu'elle le cachât sous les convenances la plupart du temps, mais là c'en était trop. Elle ne pouvait pas laisser passer cette erreur, pas venant de lui, avec ce qu'ils avaient vécu, avec ce qu'elle avait donné en lui cédant, à lui et à son frère.

"Je ne m'appelle pas ELENA ! Je ne sais pas qui elle est, je ne sais pas pourquoi tout le monde me nomme ainsi, mais ce n'est pas mon nom ! C'est moi qui ne vous reconnaît plus? Alors dites-moi exactement qui je suis, parce que vous avez l'air de l'ignorer."

Une fois ces mots sortis, elle les regretta instantanément, sa colère retombée comme un vent lunatique. Elle s'emportait souvent ces derniers temps, le fait de ne pas savoir et de ne rien comprendre la mettant à bout de nerfs. Mais ce n'était pas réellement la faute d'Elijah, elle en avait conscience.

"Excusez-moi. Je n'aurais pas dû m'emporter."

Lui non plus ne semblait pas savoir que penser, et elle ne pouvait pas lui en vouloir pour cela. Après tout, elle se sentait ainsi depuis son retour de chez les morts.

"Je ne sais pas, je suis arrivée là par hasard. Ici, dans cette ville, dans cette vie. Partout. Je n'ai pas de meilleure explication."

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